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Après la découverte de la cascade d’Ars, en Ariège, nous reprenons la route, direction les hautes Pyrénées. Les vallées que nous traversons avec Slowly sont impressionnantes.  Plus nous avançons dans notre périple, plus nous sommes époustouflés devant la diversité des paysages que nous offre notre pays. Il est vrai que généralement nous connaissons principalement les grandes villes, et cela est un bonheur de découvrir, ou  de redécouvrir que notre pays est bien plus que cela. Après 3 heures de routes, nous arrivons enfin à Lourdes.

Lourdes

Le sanctuaire

Lourdes étant une ville assez touristique, il est difficile de trouver des endroits où nous pouvons dormir gratuitement. Après réflexion, nous avons fait le choix de dormir au camping La forêt. Cela nous a permis de laisser Slowly et Lilou, notre petit beagle, en sécurité, et d’être à 15 minutes à pied du centre-ville. Il faut savoir que les chiens sont interdits dans le sanctuaire. Pour ne pas laisser Lilou trop longtemps seule, et avec de fortes chaleurs, nous sommes allés visiter le sanctuaire de bonne heure.

Il était 7 heures du matin, lorsque nous sommes arrivés au sanctuaire de Notre-Dame de Lourdes. Celui-ci regroupe plusieurs lieux culturels et religieux, autour de la Grotte des Apparitions de l’Immaculée Conception. Elles ont commencé en 1858. Cette grotte est aussi nommée grotte de Massabielle. Pas besoin d’être croyant, pour admirer ces différentes basiliques construites autour, et sur la grotte. Lourdes est aussi connue pour ses eaux miraculeuses. Plusieurs piscines et fontaines sont présentes dans le sanctuaire. Vous pouvez la boire, remplir des contenants, ou encore vous y baigner. Différents autels sont aussi présents dans le domaine, où les pèlerins déposent et brûlent un cierge à leur intention.

Le château

Après avoir récupéré Lilou, nous sommes allés visiter le château fort, pour en apprendre plus sur l’histoire de Lourdes. La ville étant forte de son passé militaire, les archives du château ont été détruites lors des différents sièges. Les vestiges exposés témoignent de la vie d’autrefois, des diverses coutumes et des modes de vie pyrénéens.

Il faut compter environ 1 heure 30 pour visiter ce vaisseau de pierre et le tarif est de 7 € 50 pour des adultes. Cela en vaut vraiment le coût. Vous pourrez découvrir l’évolution du château, qui était une forteresse, puis un château-prison, et enfin un château-musée à partir de 1921. La visite se finit par les jardins et la traversée du pont-levis à cornes.

Nous avons ensuite pique-niqué au bord du lac glaciaire, à seulement 10 minutes en voiture. Un parking gratuit est disponible à proximité, ainsi que des tables de pique-nique. Un restaurant se trouve également à proximité. Bien rassasiés, nous avons repris la route  en direction du cirque de Gavarnie. 

Cirque de gavarnie

En marche

Nous sommes arrivés en fin d’après-midi au village de Gavarnie. Nous avons rapidement compris que peu d’options s’offraient à nous pour dormir.  Car là-bas tous les parkings sont payants ! Sur le trajet, plusieurs panneaux indicatifs nous avaient déjà prévenus que tous les parkings de la ville étaient à 5 €. Au moins, pas de concurrence ! Un parking camping-car est aussi présent, un peu après le village. Nous avons préféré nous garer dans le centre-ville, pour être plus près du départ de la randonnée. Le lendemain, nous sommes  partis aux alentours de 6 heures, pour être seuls sur les sentiers, et pour que Lilou n’ait pas à subir de fortes chaleurs.  Le chemin est très facile et tout est indiqué.  Pour une fois nous ne nous sommes pas perdus ! Dès la sortie du village,  nous en avons déjà pris plein les yeux. Le spectacle est tout de suite impressionnant.  Nous étions seuls, face à la montagne, avec au loin la cascade qui domine la roche. Le niveau de la balade est plutôt facile, il y a très peu de dénivelés, du moins pendant la première heure.

L'hôtel du cirque

Une fois arrivés à l’hôtel du cirque, un des premiers points de vue,  nous avons rencontré un panneau indiquant que les chiens n’étaient plus autorisés pour la suite de la randonnée, en raison du parc national. Nous sommes donc redescendus au village et avons rencontré Adrien (@leshistoiresdadrien), un local, que nous suivions sur Instagram et qui nous a expliqué que les chiens étaient interdits dans les parcs nationaux pour protéger la faune et la flore. En effet, les chiens peuvent être susceptibles de courir après les animaux sauvages, ou bien peuvent générer des conflits avec les chiens de berger. Il est aussi possible qu’ils soient porteurs de parasites, ou  encore vecteurs de maladies transmissibles pour la faune sauvage. Après cette chouette rencontre, nous avons acheté quelques spécialités locales, telles que des bières artisanales, de la charcuterie du coin et un gâteau à la broche. Une bonne soirée dégustation s’annonçait en perspective ! Nous avons repris rapidement la route, car le stationnement n’est valable que pour 24 heures. Nous sommes repartis en direction de Cauterets.

cauterets

La fruitière

Adrien nous a conseillé un spot au bord de la rivière, la fruitière. Après plusieurs avoir sillonné les routes de montagne, nous avons découvert cette zone pastorale très jolie. Pour être honnêtes, avant ça, nous ne savions pas ce qu’était qu’une zone pastorale. Il s’agit en fait d’espaces semi-naturels pâturés. Nous avons pu y rencontrer des vaches en totale liberté, dans un espace sans clôtures, au bord de la rivière. Nous avons décidé de ne pas dormir sur place, car il y avait beaucoup de passage. Après avoir bien profité de ce cadre, pendant quelques heures, nous sommes partis à la recherche d’un spot un peu plus calme et plus éloigné de la route. Au bout de 20 minutes, nous nous  sommes retrouvés nez à nez avec un troupeau de chevaux. C’était amusant de se faire immobiliser par ces petits animaux sauvages, cela donnait à notre périple des allures de safari ! 

bisou de cheval

Etaient-il heureux de rencontrer Slowly ? Après l’avoir encerclé, léché, poussé, Cordélia est sortie pour faire sa touriste, et essayer de nous frayer un chemin. Après plusieurs caresses de sa part,  un nouvel ami a voulu à son tour lui porter son affection, en lui faisant un petit bisou dans le dos.  Avec un énorme bleu sur l’omoplate, elle peut désormais raconter son expérience du bisou de cheval. Nous reprenions la route, jusqu’au moment où une voiture nous arrêta, pour nous signifier que l’on avait perdu quelque chose sur la route. Ni une, ni deux, Cordélia sauta du camion et découvrit que ces petits chenapans nous avaient volé la protection de notre roue de secours ! Une fois la protection récupérée, nous sommes remontés  jusqu’au spot de notre prochaine nuit. 

Nous avons installé notre campement et dégusté les spécialités que nous avions achetées à Gavarnie.  Lors d’une bonne douche (froide) avant de nous coucher, voilà que Ludo découvrit que nos amis les chevaux nous avaient retrouvés ! Pressés eux aussi d’aller dormir, ils ne nous ont pas  calculés.

Lac de gaube

Le lendemain matin, nous avons repris la route pour le pont d’Espagne et le lac de Gaube. Pour se garer, un immense parking payant est présent au pied de la télécabine. Le prix du pass est de 15€. Cela comprend le parking + la télécabine + le télésiège qui permet de monter au lac de Gaube et de passer par le pont d’Espagne. Pour les plus sportifs qui désirent le faire à pied, le parking est au tarif de 7€. Etant donné qu’ils acceptent les chiens dans toutes les infrastructures, nous trouvions ça beaucoup plus fun de voir Lilou dans les airs ! Nous commencions donc par monter au Lac, en espérant que les autres touristes n’étaient pas encore arrivés. Nous sommes redescendus à pied pour rejoindre le pont d’Espagne. La foule était arrivée entre temps, il y avait un monde incroyable. Les gens faisaient la queue, pour se prendre en photo devant ce pont, et vu que vous connaissez notre passion pour l’affluence, nous sommes repartis en direction de Cauterets, pour visiter le centre et manger un bout. 

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